mercredi 31 janvier 2007
Les foetus ont-ils une âme?
Le conseil régional de la Lombardie (nord de l'Italie) a adopté à l'unanimité un règlement prévoyant pour la première fois dans la Péninsule la possibilité de donner une sépulture à tous les foetus quel que soit leur âge, rapporte la presse mercredi.
Jusqu'à présent, seuls les foetus de plus de 20 semaines pouvaient être remis aux familles à leur demande pour être enterrés ou incinérés. Les foetus de moins de 20 semaines étaient incinérés dans les hôpitaux avec les autres produits des interventions chirurgicales.
Le règlement imposera désormais aux médecins de Lombardie l'obligation d'informer les familles de la possibilité qu'elles ont de faire enterrer les "produits de la conception" de moins de 20 semaines, et contraindra les hôpitaux à traiter à part les foetus non réclamés pour leur donner une sépulture commune.
Les premières réactions des milieux médicaux et hospitaliers cités par le quotidien Il Corriere della Sera dans son édition de mercredi sont en général favorables au changement de législation, estimant que l'information des familles sur le sort réservé aux foetus sera ainsi plus complète qu'à l'heure actuelle.
A la clinique Mangiagalli de Milan, la première à avoir pratiqué des avortements en Italie en 1978, certains médecins cités par le Corriere redoutent cependant que la mesure n'induise un sentiment supplémentaire de culpabilité chez certaines femmes ayant recours à l'avortement.
Jusqu'à présent, seuls les foetus de plus de 20 semaines pouvaient être remis aux familles à leur demande pour être enterrés ou incinérés. Les foetus de moins de 20 semaines étaient incinérés dans les hôpitaux avec les autres produits des interventions chirurgicales.
Le règlement imposera désormais aux médecins de Lombardie l'obligation d'informer les familles de la possibilité qu'elles ont de faire enterrer les "produits de la conception" de moins de 20 semaines, et contraindra les hôpitaux à traiter à part les foetus non réclamés pour leur donner une sépulture commune.
Les premières réactions des milieux médicaux et hospitaliers cités par le quotidien Il Corriere della Sera dans son édition de mercredi sont en général favorables au changement de législation, estimant que l'information des familles sur le sort réservé aux foetus sera ainsi plus complète qu'à l'heure actuelle.
A la clinique Mangiagalli de Milan, la première à avoir pratiqué des avortements en Italie en 1978, certains médecins cités par le Corriere redoutent cependant que la mesure n'induise un sentiment supplémentaire de culpabilité chez certaines femmes ayant recours à l'avortement.