mercredi 8 juillet 2009
Le NPA de Besancenot perd 3 000 militants

Selon une information d'Europe 1, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot aurait enregistré 3 000 départs parmi les 9 000 militants qu'il comptait au printemps.
 
lundi 6 juillet 2009
Frêche et les Algériens
 
Le massacre d'Oran
Le 5 juillet 1962, deux jours après la proclamation de l'indépendance de l'Algérie, les Européens encore présents à Oran sont victimes d'une hystérie collective. Beaucoup sont massacrés par la foule musulmane, cependant que les soldats français se tiennent l'arme aux pieds dans les casernes.

La tuerie dure près de six heures. Lorsque les gendarmes français sortent enfin dans la rue, le calme revient aussitôt. Les cadavres jonchent la ville...les représentants des peids-noirs évoquent le chiffre de 2000 non compris quelques centaines de disparus.

" En tous cas, ce fut le début de l’horrible carnage : une chasse à l’Européen commença sauvage, systématique.

On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait.
On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépécer des vivants avec les dents.

Les auxiliaires de l'armée algérienne, les A.T.O. emmenaient les Européens prisonniers par longs cortèges vers le commissariat central où ils étaient battus et tués, ou vers le Petit Lac, ou vers la Ville Nouvelle.

Pourtant dans cette folie sanguinaire, des arabes sauvèrent des européens, d’autre intervinrent, et permirent de délivrer des prisonniers.

Le général Katz avait donné l’ordre de ne pas bouger et les 18.000 soldats français qui se trouvaient à Oran, restèrent cantonnés dans les casernes sans intervenir. Katz téléphona à de Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’Etat répondit «ne bougez pas».
Extrait d'un texte de Geneviève de Ternant.

DETAILS ICI


 
dimanche 5 juillet 2009
Ce qui change au 1er juillet
- Smic
- Fonction publique
- Assurance chômage
- Complémentaire santé pour les chômeurs
- Transports
- Restauration
- Téléphonie mobile
- Energie
- Minima sociaux
- Allocations familiales

C'est ici
 
samedi 4 juillet 2009
Karlsruhe : le peuple européen n'existe pas
Les chancelleries de l'Union européenne peuvent être soulagées. La cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe a jugé, mercredi 30 juin, le traité de Lisbonne conforme à la Loi fondamentale allemande. Une décision négative de la cour aurait été fatale à un processus de ratification déjà malmené par le comportement des présidents eurosceptiques tchèque et polonais.

Il ne s'agit pas pour autant d'un blanc seing. Le Tribunal fédéral réclame en effet qu'une loi d'accompagnement soit votée pour garantir les droits du Parlement allemand. Cette réserve est motivée par un constat que l'abstention aux Européennes ne fait que conforter : l'Union européenne souffre d'un "déficit de démocratie structurel". C'est donc au Parlement national de "garantir l'efficacité du droit de vote des citoyens allemands". En clair, le peuple européen n'existe pas pour la cour suprême allemande.

Ce diagnostic des juges justifie le renforcement du contrôle démocratique de l'Union européenne par le Bundestag et le Bundesrat. D'une certaine manière, cela va dans le sens des nouvelles avancées du traité. Ce dernier prévoit en effet d'associer plus étroitement les parlements nationaux à la mécanique communautaire. Le raisonnement de Karlsruhe soulève cependant une question de taille. Quid de la légitimité démocratique du Parlement européen, seule instance supranationale censée assurer la représentation de 500 millions de citoyens européens ?

Source : touteleurope.fr
 
Top 10 des élus les mieux payés
 
mercredi 1 juillet 2009
En Suisse alémanique, l'intégration se fait par contrat
Plusieurs cantons alémaniques manient, en douceur, le bâton pour convaincre les étrangers de s'adapter à la Suisse. Dans une convention qu'ils signent, les migrants s'engagent, entre autres, à apprendre la langue locale. Le premier bilan est positif.
Les conventions d'intégration relèvent du droit cantonal et non fédéral. Elles fixent des objectifs en matière de connaissances linguistiques principalement.

Lancé au printemps 2008, le projet, actuellement dans une phase-pilote, est commun aux deux Bâle, à Soleure et Argovie. Un bilan intermédiaire a été présenté fin juin à Zurich.

La convention d'intégration ne s'adresse pas à tous les étrangers, rappellent les responsables. Les autorités choisissent celles et ceux qui, selon elles, pourraient en profiter le plus.

L'ordonnance cantonale zurichoise mentionne par exemple qu'une convention «peut» être utilisée pour «encourager l'acquisition de la langue de l'endroit et de connaissances sur (...) les conditions de vie en Suisse, le système juridique et sur les normes et règles qui permettent une vie commune harmonieuse.»

Ariane Gigon, Zurich, swissinfo.ch
 
Islam et esclavage
 
Evolution démographique
Le vieillissement démographique n'en est qu'à ses débuts dans les pays du sud, mais s'y effectue beaucoup plus rapidement que dans le nord, selon une étude de l'Ined publiée mercredi, qui s'inquiète de l'absence de systèmes de retraite dans ces pays.
"Le vieillissement démographique inquiète les pays du nord comme s'ils étaient les seuls affectés, (mais) le phénomène est mondial", souligne l'Institut national d'études démographiques (Ined).

"Encore à ses débuts dans beaucoup de pays du sud, il s'y effectuera beaucoup plus rapidement que dans ceux du nord, un défi auxquels ils doivent maintenant se préparer", résume l'étude réalisée par Gilles Pison, chercheur à l'Ined.

"Un indicateur de la vitesse du vieillissement démographique est le temps qu'a mis ou que mettra la proportion des personnes de 65 ans ou plus pour doubler dans une population", indique l'Ined.

En France, premier pays à connaître le vieillissement, ce doublement a mis plus de 100 ans, entre 1865 et 1979. Mais en Chine, il sera probablement effectué en 25 ans, entre 2001 et 2026. En Iran, la proportion des 65 ans ou plus devrait passer de 7% à 14% en 20 ans. Le Vietnam et la Syrie devraient le faire en 17 ans.

"Dans la plupart des pays du sud, la part de la population d'âge actif n'a jamais été aussi élevée", indique l'Ined. "Cette situation qui ne durera que quelques décennies est une opportunité démographique (qu'ils) doivent saisir pour se développer économiquement tout en se préparant à une population plus âgée dans le futur", ajoute l'institut.

"La solidarité familiale s'érode dans ces pays sans qu'une solidarité collective sous forme de systèmes de retraite ne soit là pour prendre le relais", s'inquiète l'Ined, soulignant que cette solidarité collective "reste à inventer si l'on veut éviter que les adultes d'aujourd'hui ne finissent leur vie dans la misère quand ils seront âgés".

"Certains pays concernés, où la fécondité a baissé nettement en dessous du seuil de remplacement des générations, commencent d'ailleurs à réaliser l'ampleur des difficultés à venir et cherchent à relancer leur fécondité", indique l'étude.

Source AFP
 
lundi 2 juillet 2007
Bacheliers 2007: un bon cru
On parle souvent de ces jeunes Français qui quittent leur pays pour des contrées plus dynamiques en matière d'offre d'emploi.
Mais qu'on se rassure, il existe des irréductibles qui resteront, et à les entendre, on ne peut douter qu'il s'agisse d'une élite prête à redresser la France.



Bac oral
envoyé par inconnu81726
 
mercredi 27 juin 2007
Un continent de perdants
Voici un long extrait d’une interview que Gunnar Heinsohn, professeur de sociologie à l’Université de Brême, a récemment accordée au magazine danois Sappho au sujet de l'avenir de l'Europe. Ou plutôt de son non-avenir.
Ne serait-ce donc pas une bonne solution que de laisser ces « fils excédentaires » venir en Europe ?

En Europe, tous les pays – sans exception – sont des nations vieillissantes qui ne se reproduisent plus suffisamment [pour remplacer les générations]. Elles se sont donc embarquées dans un processus où elles « mangent » mutuellement leurs jeunes talents. Pourquoi ne recherchent-elles pas ces jeunes talents en Afrique, dont la population a tant augmenté (~100 millions de personnes en 1900, deux milliards estimées en 2050 !) ? Pourquoi pas dans le monde islamique, qui a connu une explosion démographique similaire ? Pourquoi l’Amérique cherche-t-elle les jeunes talents en Allemagne, pourquoi le Danemark recrute-t-il des Polonais ? Parce que les pays du Tiers-monde n’ont pas le niveau d’éducation requis dans les pays développés, qui ne peuvent maintenir leur position que par l’innovation. Pour ce faire, ils ont besoin de jeunes gens qui ont grandi dans une société de haute technologie. Ce n’est pas que les Africains ou les Musulmans soient moins intelligents que les autres, c’est juste qu’ils ne sont pas socialisés d’une façon qui les rende utiles dans nos sociétés.

Au Danemark, nous avons maintenant un grand nombre d’immigrants originaires de pays islamiques, des gens très instruits, de même que leurs descendants, des médecins, des avocats, etc. Mais beaucoup d’entre eux sont tout aussi peu intégrés que les moins instruits. Ils restent tout aussi radicaux et islamistes que s’ils n’avaient pas reçu d’éducation supérieure … ?

Je laisserai l’évaluation des conditions danoises aux Danois. Cependant, on constate la même chose en Angleterre. Nous avons là une population dans la population, à savoir les Pakistanais, qui ont le taux de naissance le plus élevé de tout le pays, et qui sont les plus dépendants des allocations sociales. Dans les pays occidentaux, nous avons partout ce système d’allocations sociales qui est à peine utilisé par la population locale. D’un autre côté, il y a cette population immigrante dont les femmes ne peuvent être compétitives sur le marché du travail local. Pour les Danoises et les Allemandes, les allocations sont trop faibles pour être attractives. Pas pour les immigrants. Ce que l’on voit donc en Angleterre, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas, ce sont des femmes issues de l’immigration qui complètent leur éventuel petit salaire par les deniers publics. Ce n’est pas un revenu extraordinaire, mais ça leur suffit. Et cela crée un genre de « carrière » réservé aux femmes, un modèle que leurs filles suivront.
Mais les fils n’ont pas ce choix. Ils ont grandi dans les basses couches de la société, sans les compétences intellectuelles nécessaires pour améliorer leur position. Ce sont ces garçons qui mettent le feu à Paris, ou dans des quartiers de Brême. Certains d’entre eux parviennent jusqu’à l’université et deviennent des leaders pour les autres – pas des pauvres, mais de jeunes hommes de rang social peu élevé, qui croient être opprimés à cause de leur confession musulmane, alors qu’en réalité c’est le système social qui a créé cette classe de perdants.
Par contre, au Canada, où je passe une partie de l’année depuis vingt ans, on trouve une politique complètement différente. Ils disent : notre politique d’immigration se fait sur une base simple. Tout nouveau Canadien, né ici ou venu de l’étranger, doit être plus doué que ceux qui l’ont précédé ; parce que seule l’innovation nous permettra de conserver notre position dans la compétition mondiale. Je veux donc que mon fils soit plus intelligent que moi. Et croyez-le ou non : 98% des immigrants canadiens ont de meilleures qualifications professionnelles que la moyenne des Canadiens. En Allemagne et en France, le chiffre est de 10%. Là où nous jouons la quantité, ils jouent la qualité.
Et pourquoi ? En Allemagne, parce que les gens avaient peur d’être traités de racistes ; et il semblerait que tous les pays européens souffrent de cette peur de faire des choix.

Ne pourrait-on pas partiellement expliquer cela en disant que les partis de gauche ont importé une réserve d’électeurs ?

En France, on a vu les Africains et les Algériens voter pour Ségolène Royal. À cela, il faut ajouter un autre phénomène, que l’on peut observer entre autres en Allemagne. Ici, certains des Allemands « de souche », comme on commence à les appeler, qui constituent 85% de la population, commencent à émigrer. À peu près 150.000 Allemands quittent le pays chaque année, la plupart à destination du monde anglo-saxon. Le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont prêts à recevoir 1,5 million d’immigrants instruits par an, et ils font tout ce qu’ils peuvent pour leur faciliter les choses.
Il n’est pas étonnant que de jeunes gens travailleurs et motivés, de France et d’Allemagne, choisissent d’émigrer. Ainsi, ils n’ont pas seulement à subvenir aux besoins de leur propre population vieillissante. Sur 100 jeunes de 20 ans, les 70 Français et Allemands doivent soutenir aussi 30 immigrants de leur âge ainsi que leur progéniture. Cela est la cause de découragement dans la population locale, en particulier en France, en Allemagne et aux Pays-Bas. Alors, ils s’enfuient.
L’Europe vient de mettre au point, en janvier 2007, ses principes quant à l’immigration. Et ils sont très différents de ceux du Canada. Notre premier critère pour laisser des gens s’installer dans l’UE est qu’ils aient ou non été victimes de discrimination. Principe suivant : si la personne a de la famille dans l’UE, son accès est favorisé. Troisième principe : les gens se trouvant déjà illégalement en Europe doivent être régularisés. Et enfin, seulement en quatrième place, on retrouve le principe anglo-saxon voulant que l’immigrant doive pouvoir s’intégrer au marché du travail.
Le but de tout ceci est de renforcer l’Europe face aux Anglo-Saxons en termes de « soft power ».
Je suis très pessimiste face à l’avenir. La situation de l’Europe me rappelle le principe du « Cinquième village » dans les Länders du Brandebourg et de Poméranie Occidentale, qui ont fait l’expérience d’une population déclinante. Quatre villages sont abandonnés, et leur population est rassemblée dans le cinquième village. Mais ça ne fait pas augmenter le taux de natalité du cinquième village. Et après quelque temps, le cinquième village est lui aussi peuplé de vieilles personnes, et il n’y a pas de jeunes gens dans le coin pour pourvoir à leur pension.
Ce qui va se produire pour une quarantaine de nations entre la Bretagne et Vladivostok est similaire. Certaines deviendront des « cinquièmes villages » et retrouveront un nouveau souffle, d’autres imploseront tout simplement. Je prédis que toutes les nations slaves imploseront. Idem pour les trois pays baltes et pour tous les états des Balkans. La question est de savoir si la France et l’Allemagne deviendront des « cinquièmes villages ». Je pense que la Scandinavie en sera un. De même que la péninsule ibérique, l’Irlande et l’Angleterre. Mais je ne suis pas sûr que le reste du continent y parviendra.

Mais aura-t-on toujours affaire à des nations dans le futur ? Si l’Europe finit par acquérir une majorité musulmane, il n’est pas certain que les Danois, les Allemands, les Français etc. se plient à la charia. Ne verrait-on pas alors les populations indigènes se retrancher dans leurs propres enclaves, d’où ils tenteraient de se défendre, comme on l’a vu dans les Balkans ?

C’est bien entendu une possibilité, mais il faut se demander qui sera là pour rester et se battre ? Quelqu’un comme moi, peut-être, parce que je suis plus ou moins forcé de rester. Mais si j’étais un jeune Allemand de souche de 18 ans, une fois l’école secondaire terminée, je ferais ce que la plupart font déjà. Je voudrais étudier dans le monde anglo-saxon, et j’émigrerais. Je ne voudrais pas rester et me battre. Le monde anglo-saxon a besoin de 50 millions d’immigrants qualifiés dans les 30-40 ans à venir, les jeunes gens qualifiés d’Europe occidentale seront donc incités à s’y installer au lieu de rester et de se battre.
Une possibilité serait de cibler l’immigration chinoise. Si nous avions en Allemagne la même proportion de Chinois qu’au Canada, nous en aurions trois millions. Mais la possibilité de l’immigration chinoise n’a même pas été envisagée en Europe.
La Chine est le pays qui vieillit le plus vite au monde après l’Allemagne, le Japon et la Corée du Sud. Nous considérons d’habitude la Chine comme un géant endormi. Moi j’y vois une source dont les pays occidentaux pourraient tirer le meilleur. Et ils le feront. Pour le moment, les riches Chinois se soucient de transférer leurs avoirs en Suisse, parce qu’avec le peu d’enfants qui y naissent, les gens de 40 ans et plus n’ont aucun espoir de toucher une pension un jour. En Chine, le taux de fertilité a baissé jusqu’à 1,6 enfant par femme. Le pays perd déjà 500.000 de ses meilleurs ressortissants chaque année. Les jeunes ne voient pas d’espoir de se constituer un fond de pension dans leur propre pays. Ils s’installent donc à Taiwan, à Hong Kong, à Singapour, au Canada, etc.
En Allemagne de l’Est, ils viennent juste de décider de démolir 400.000 appartements. Il n’y a personne pour y habiter, et les appartements inoccupés ruinent les banques en faisant baisser les loyers et le prix du logement. En Allemagne de l’Ouest aussi, nous perdons de la population. Nous avons cessé de récupérer les immigrants les plus inadaptés. Pour attirer des jeunes gens compétents, nous pourrions leur offrir une maison. C’est ainsi que le Brandebourg a obtenu les Huguenots français au XVIIème siècle. Mais je doute que cela fonctionne aujourd’hui.

Serait-il imaginable que les Européens commencent soudainement à se multiplier, pour répondre à l’obligation morale de perpétuer leur peuple et leur culture ? C’est ce qui s’est produit après la conquête du Québec français par les Britanniques. Les prêtres catholiques ont mis la pression sur les familles pour qu’elles soient nombreuses, et cet effort démographique a porté ses fruits… ? Le prof. Heinsohn ne donne guère de chances à une telle stratégie. Cela requerrait des mesures draconiennes, que les Européens n’accepteraient pas. Les promesses financières ne marcheront pas, excepté pour les gens de peu d’éducation et de bas rang social, et cela aggraverait la situation.

Regardez le peuple polonais, dit Heinsohn – qui est né en 1943 dans la ville maintenant connue sous le nom de Gdansk, mais qu’il appelle toujours Danzig. « C’est une nation possédant de fières traditions. La Pologne a sauvé l’Europe des Mongols, des Turcs et des Bolcheviques, et a fini par mettre à bas le communisme. Et pourtant, ils ont un taux de fertilité encore plus bas que les Allemands. Ils en sont à 1,2 enfant par femme. De plus, ces 15 dernières années, ils ont déjà perdu deux millions de leurs meilleurs éléments. Peut-être les émigrants disent-ils à leurs parents qu’ils reviendront, mais ils ne le feront pas. C’est pourquoi je dis que des pays comme la Pologne, le Lituanie et la Lettonie sont condamnés. Ils ne sont pas attractifs pour les migrants. Idem pour la Russie. Qui veut aller vivre en Russie ? Et regardez les membres les plus récents de l’Union Européenne, la Bulgarie et la Roumanie. La Roumanie est le premier pays dans le monde où il y ait plus de retraités que de travailleurs actifs, et on les a laissé entrer. Idem en Bulgarie, dont la population a un taux de croissance négatif record. Les jeunes partent, et la conscience tranquille, parce qu’ils croient que demain, Bruxelles paiera pour leurs parents. L’UE a donc accepté 27 millions de personnes qui voulaient entrer pour s’assurer une pension. Et dans les milieux européens, on se réjouit d’avoir attiré autant de monde, des millions de citoyens de plus que les USA. « Ca nous fortifiera », croient-ils.
Je vois donc peu d’issues. Cependant, je cite dans mon livre l’exemple de la Californie, qui a fait demi-tour dans les années 1990, ce qui signifie que même la population blanche – à l’exception des Latinos, qui ont un taux de fertilité plus élevé – a pu passer de 1,3 à 1,8 enfant par femme. Ce n’est pas encore le taux de remplacement des générations, mais c’est néanmoins un changement notable. Et c’est énorme parce que la Californie est la région la plus avancée du monde. Vers la fin des années 1980, on pronostiquait que le taux de fertilité continuerait de baisser, mais au début des années 1990 de nouvelles études ont montré que les femmes ne voulaient plus se contenter de leur travail, et peu de temps après on a vu le taux de fertilité progresser.
En Europe, on a balayé [cette observation] du revers de la main, en l’expliquant par le fait que les Américains sont « tellement conservateurs », mais ce n’est pas vrai en Californie, qui de bien des façons a été la pionnière de l’Occident. Cependant, je ne vois rien de similaire en Europe. Bien sûr, la France a deux enfants par femme, mais sur cinq nouveaux-nés, deux sont déjà arabes ou africains. En Allemagne, 35% de tous les nouveaux-nés sont déjà d’origine non allemande, et les non-Allemands y commettent près de 90% des crimes violents. Comme je l’ai déjà dit – les mères sont payées pour mettre des enfants au monde, ainsi que leurs filles, et les hommes se mettent à la criminalité.
Ou bien prenez l’exemple tunisien. Une femme tunisienne a 1,7 enfant en moyenne. En France, elle en a bien souvent 6, parce que le gouvernement français la paie pour ça. Bien entendu, l’argent n’a jamais été destiné aux Tunisiennes en particulier, mais les Françaises ne sont pas intéressées par cet argent, tandis que les Tunisiennes ne sont que trop heureuses de le recevoir.

Nous devrions donc faire une discrimination ?

Ca ne marchera pas. C’est trop tard. Si vous commenciez à faire de la discrimination, vous seriez traînés devant toutes les cours de justice existantes. C’est à ça que le monde anglo-saxon a échappé en discriminant à la frontière. Pas sur la base de la race ou de l’ethnie, mais sur la base des qualifications. Ils rejettent les gens qui ne sont pas qualifiés. Mais bien souvent ils les rejettent avec un conseil amical – quand une personne se voit refuser l’entrée à Ottawa ou Canberra, les autorités de l’immigration lui conseillent bien aimablement de tenter sa chance en Allemagne, par exemple. "Parce que le système est différent là-bas."

Comment voyez-vous la situation politique de l’Europe dans vingt ans ? Pas d’État-providence, pas de démocratie ?

En ce qui concerne le continent européen, Irlande, Angleterre et Scandinavie mises à part, je crois que même les prévisions démographiques pessimistes s’avéreront trop optimistes. Ces prévisions suggèrent que les jeunes resteront en Europe et y élèveront leurs propres enfants, mais cela ne se passera pas ainsi. Une étude datant de 2005 a montré que 52% des allemands âgés de 18 à 32 ans veulent partir. Ils ne le feront peut-être pas, mais ils nourrissent cette idée. Les jeunes vraiment qualifiés partent. Les seuls qui soient vraiment fidèles à la France et à l’Allemagne sont ceux qui vivent du système social. Parce qu’il n’y a pas d’autre endroit pour eux. L’Amérique, le Canada, l’Australie comptent sur l’arrivée de nos jeunes les plus qualifiés, et ils en récupéreront beaucoup. Cela mettra fin à l’innovation et freinera la croissance économique de l’Europe. En Allemagne, nous perdons déjà des milliards et des milliards de rentrées parce que nous manquons de gens qualifiés pour occuper les postes. Nous avons deux millions d’emplois sans titulaires – et six millions de personnes en âge de travailler dépendantes du système social, et les deux ne sont pas complémentaires. Le groupe des gens dépendant de l’état grandit chaque année, il y naît des enfants, mais les places vacantes ne se remplissent pas.
C’est comme deux pays qui seraient fermés l’un à l’autre. L’État-providence ne peut pas perdurer. Nous ne pouvons pas non plus espérer résoudre le problème démographique par l’immigration chinoise, puisque les Chinois ne veulent pas immigrer dans un système où ils auraient à payer non seulement pour les pensions d’une population vieillissante mais aussi pour les allocations de millions d’autres personnes.
Nous devons décréter qu’il n’y a qu’une catégorie de personnes qui peut compter sur l’aide du gouvernement, ce sont les gens mentalement ou physiquement handicapés. Personne d’autre ne devrait espérer de l’aide. Cela semble froid et cynique, mais les bases de nos systèmes sociaux ont été jetées au XIXème siècle, lorsque les familles avaient 10 enfants. Si leur père mourait à la suite d’une chute d’un échafaudage, il fallait bien que quelqu’un s’occupe de la famille. La situation actuelle est très différente.
Si vous allez en Australie, vous ne recevrez pas d’allocations pour vos enfants. Tout au plus bénéficierez-vous d’un petit dégrèvement fiscal. En revanche, un citoyen australien peut garder 80% de ce qu’il gagne en brut.

Comment les choses ont-elles pu tourner aussi mal dans une Europe qui avait cette vision grandiose de paix, de coopération et de progrès, et qui avait une confiance illimitée dans ses capacités ?

Cela a commencé à mal tourner vers 1980. Mais le grand tournant, en Allemagne, n’advint qu’en 1990. C’est lorsque les portes furent ouvertes toutes grandes à une immigration massive, constituée de gens pour ainsi dire sans qualifications. Entre 1990 et 2002, l’Allemagne autorisa l’entrée à 13 millions de personnes. Les choses ont commencé à mal tourner pour la France à la même période. Nous ne pouvons que limiter l’impact de ce fardeau sur notre système social en légiférant. Nous devons décréter que tout enfant né après une certaine date sera totalement pris en charge par ses parents. Ce sera une révolution. Mais on n’en parle même pas ici en Europe.
Fin de l’article : le prof. Heinsohn parle d’une réforme du système d’allocations sociales menée aux USA sous l’administration Clinton, limitant dans le temps l’aide aux mères célibataires, et de leur effet – le type de réforme qui s’est pourtant avérée positive mais qui est actuellement impensable en Europe. Ensuite, il revient, interrogé par le journaliste, sur le Moyen-Orient, sur l’Irak, et sur l’excès démographique de la jeunesse. Sa position tendrait à rester à l’écart de ces conflits, à laisser le « jeu » se dérouler, éventuellement en aidant à distance le camp « le plus sympathique »…

Note: Le prof. Heinsohn avait écrit en mars 2006 dans le Wall Street Journal un article qui traitait déjà de ces thèmes, et qui avait été traduit en français par Objectif-Info.com : “Ce sont les bébés qui gagnent les guerres".

Source: Blog "insoumission"
 
jeudi 21 juin 2007
Ouverture....à gauche!
La grande mode à droite est de mettre en avant des gueules. Mais pas n'importe lesquelles, des gueules au relief exotique pour bien montrer qu'on est dans le mouvement, et même à la pointe.

Le Front national avait sa beurrette sur ses affiches de campagne et l'actuel gouvernement ne manque pas une occasion de propulser sur le devant de la scène médiatique une nouvelle génération très indigénisée. C'est qu'on pue tellement à droite, on a tellement honte d'être de droite, qu'il faut bien chasser ces odeurs suspectes de xénophobie par un renfort de contingent indigène. On est de droite, oui! Mais nous sommes ouverts! Nous avons des indigènes de droite et même des indigènes de gauche, pour le style, pour aller à fond dans l'ouverture, jusqu'au grand écart.

Cette stratégie est certainement très habile, d'ailleurs c'est ce que les honnêtes gens de droite disent, ils sont époustouflés par tant d'habileté. Ah, on les a bien eus à gauche, on leur a soufflé leurs forces vives! Ils sont chez nous maintenant...

Seulement, le deuxième tour des élections législatives a montré que le peuple de droite n'était pas très enthousiasmé par cette statégie. L'habileté est sans doute une bonne chose, mais il ne faut pas être trop habile, au risque de brouiller sa propre ligne politique.

Alors, pour les cinq années qui viennent, il faudrait commencer par une bonne résolution: un peu moins d'habileté, et bien plus de courage politique.
 
mardi 19 juin 2007
Quand j'entends le mot "rupture"....

M. Vanneste est le seul député de la majorité à avoir été soutenu explicitement par le Front National. Il est réélu grâce à ce soutien.

Dans le même temps, l'UMP appelait à faire barrage à Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais, favorisant la victoire du député PS, et renouant de cette façon avec les pires réflexes de la droite chiraquienne. Difficile dans ces circonstances de saisir exactement le concept de rupture dont s'enorgueillit le chef de l'Etat.

Avec la nomination de la présidente de l'association "mi-putes mi-soumises",Fadela Amara, au poste de secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville, les choses deviennent plus claires.
C'est formidable, la gauche n'a même plus besoin d'être élue pour intégrer le gouvernement! La voilà la rupture! Et si l'on ajoute à cela les syndicats de gauche et les medias de gauche, on peut dire que nous sommes actuellement en régime de cohabitation, et cela en dépit du vote très ancré à droite de la majorité des Français.
 
lundi 18 juin 2007
Les promesses et les actes
Loi créant un service minimum garanti

Où en est la proposition? C'est une reculade: une loi-cadre sera votée et non une loi.

En lieu et place de la loi prévue, Nicolas Sarkozy a en fait affirmé, mercredi 30 mai, que c'est une loi-cadre qui allait être votée au mois de juillet. En clair, plutôt que d'imposer le service minimum garanti dans les transports par la loi, il fixe seulement le cadre des négociations.
Elles privilégieront soit la concertation, soit le renvoi à la négociation interprofessionnelle.

C'est donc la première reculade du nouveau chef de l'Etat, à la grande joie des syndicats.

Loi créant des peines planchers

Le texte instaurera un principe de peine minimale pour les récidivistes.

A la première récidive, le juge pourra toutefois prononcer une peine au-dessous du minimum, mais avec une motivation spéciale sur "la personnalité de l'auteur, les garanties de réinsertion, les circonstances".

Pour les mineurs de 16 à 18 ans ayant commis des crimes et délits graves, l'excuse de minorité actuelle, qui est la règle et fait qu'ils encourent la moitié de la peine d'un adulte, sera écartée "en cas de deuxième récidive" pour les suspects ayant commis "des crimes portant atteinte aux personnes et des délits graves de violences ou d'agressions sexuelles". Cependant, là encore, le tribunal pour enfants "pourra rétablir l'excuse de minorité par une décision spécialement motivée".

Même si l'on peut comprendre la volonté de ne pas risquer une censure du Conseil constitutionnel, ces aménagements aboutissent à des mesures plus souples que les promesses du candidat Sarkozy.
 
dimanche 17 juin 2007
Bilan
UMP: plus de 300 (359 en 2002)
Parti socialiste: de 160 à 224 députés (contre 149 en 2002).
Nouveau centre: de 17 à 23 sièges.
PC: de 12 à 18 sièges (21 sièges en 2002).
Verts: environ 4 élus.
MoDem: 2 élus.





Bilan: le parti socialiste se retrouvera avec un groupe parlementaire bien plus important que dans l'assemblée sortante.

A noter que l'UMP a rallié le camp PS dans le Pas-de-Calais en demandant à ses électeurs potentiels de ne pas voter pour Marine Le Pen, et donnant une fois encore l'image pitoyable d'une droite qui ne s'assume pas.
 
samedi 16 juin 2007
Majorité de droite
Il est toujours plus difficile de rassembler une large majorité de droite qu'une large majorité de gauche. La gauche, c'est l'adhésion à une doctrine, à un projet collectif. L'homme de droite se définit avant tout comme étant libre.
La caractéristique de la droite est de croire en l'homme plus qu'en l'Etat "Il n'y a de richesse que d'hommes".
Une majorité de droite moderne doit être polyphonique et ne pas faire marcher tout le monde au pas comme un parti godillot. Seul le stalinisme est unanimiste.

Guillaume Roquette, directeur général de Valeurs actuelles.
 
Culpabilisation officielle
Les Français ont l'habitude d'être sollicités pour faire des dons aux populations d'Afrique (Ethiopie, Somalie...). Habilement, on sollicite d'abord les glandes lacrymales avant de taper dans le portefeuille.
Un CRAN supplémentaire a été franchi: il s'agit à présent de nous faire pleurer sur le sort de nos noirs d'importation, à moins qu'il ne s'agisse d'incrustation.
La publicité du Cran nous montre à quel point les blancs sont haïssables et nous persuade de "donner" pour soulager nos consciences, à nous les vils descendants de trafiquants d'esclaves et de colons.
En fait, qu'on le veuille ou pas, nous donnons tous au Cran dans la mesure où cette association d'inutilité publique bénéficie de subventions.
Certains, comme moi, pensent que c'est déjà trop.



CRAN EMPLOI
envoyé par lecran
 
Agression de Sylvie Noachovitch
Vendredi matin, Sylvie Noachovitch a été prise à partie sur le marché de Sarcelles par un homme cagoulé qui l'a agressée et lui a jeté de la viande au visage.
Son suppléant, Victor Curiel, témoin de la scène, affirme que cet homme faisait partie d'un groupe d'une dizaine de personnes, composé «exclusivement de Noirs». Racisme anti-blanc?
 
vendredi 15 juin 2007
Les goûts et les couleurs
Sylvie Noachovitch, candidate de la huitième circonscription du Val d’Oise est dans la ligne de mire des medias bienpensants (pléonasme).
C'est Le Canard Enchaîné qui a rapporté ses récentes déclarations au jury du prix littéraire Monte-Cristo. Evoquant la réputation de grand séducteur de son adversaire socialiste, la candidate se serait exclamée: "Moi, mon mari peut dormir tranquille. Dans ma circonscription, il n’y a que des Noirs et des Arabes. L’idée de coucher avec l’un d’eux me répugne."

La suite, très prévisible, se résume à un choeur d'indignations de la part de tout ce que la mediacratie compte de censeurs et de vigilants professionnels dont le rôle est de traquer les "dérapages" à sens unique.



La Vraie Sylvie Noachovich
envoyé par RichardTrois


D'un autre côté, lors d'une émission de Laurent Ruquier, "l'actrice" Noemie Lenoir a déclaré qu'elle ne pourrait pas coucher avec un blanc. Racisme? Non, bien sûr: c'est juste une affaire de goût.

 
mercredi 13 juin 2007
Journée des victimes du communisme
Outre-atlantique, le devoir de mémoire revêt un sens très différent de celui que l'on pratique chez nous. Les Etats-Unis ont décidé que la journée du 12 juin serait consacrée à la commémoration des victimes du communisme (120millions de morts).

Lien: Victims of Communism