dimanche 10 juin 2007
Le gouvernement limite la liberté religieuse pour les non musulmans

Le gouvernement algérien a décidé d’adopter une nouvelle résolution limitant les rencontres religieuses non musulmanes dans le pays.

Dans le cadre de la loi sur les religions de mars 2006, la résolution du gouvernement algérien rendue publique le 4 juin dernier, précise que toute rencontre organisée en dehors des structures religieuses ne peut avoir lieu sans autorisation préalable écrite du gouvernement civil.

L’utilisation d’un édifice comme lieu de culte doit également faire l’objet d’une demande explicite.

Les autorités s’estiment en droit de refuser une autorisation si elles considèrent qu’il y a «danger pour la sauvegarde de l’opinion publique».

Les rencontres religieuses spontanées en dehors des lieux de culte sont interdites.

Selon divers médias français, la nouvelle loi a pour cible principale les groupes chrétiens évangéliques, actifs en Algérie depuis quelques années.

La loi de 2006 prévoit jusqu’à 5 ans de prison ferme et des amendes pouvant aller jusqu’à 10.000 euros, pour tous ceux qui chercheraient à convertir un musulman à une autre religion. Ces mêmes peines sont également encourues par tous ceux qui «fabriqueraient, entreposeraient ou distribueraient du matériel imprimé, des publications audiovisuelles ou tout autre support ou moyen visant à affaiblir la foi musulmane».

Soure: Zenith