jeudi 1 mars 2007
JAP de Lyon
Depuis quelques années, un noyau de juges très actifs a mis la main sur le service d'application des peines. Deux chiffres résument la situation. En 2000, 148 libérations conditionnelles étaient accordées à Lyon. L'année dernière, 11 seulement pour les maisons d'arrêt.
Pierre Sermanson, vice-président chargé du service de l'application des peines, admet cette «chute considérable», et assume : «Notre politique est plus restrictive, mais je préfère qu'on nous reproche cela plutôt que de voir fustiger un collègue parce qu'il aura mis en liberté un condamné qui commet un crime.»
Pierre Sermanson sait tout le mal que la plupart de ses collègues et la hiérarchie pensent de son service. Mais il se recule dans son fauteuil pour lâcher en souriant : «Je suis indépendant et inamovible. Cela déplaît, mais je resterai là jusqu'à ma retraite ».
Pierre Sermanson, vice-président chargé du service de l'application des peines, admet cette «chute considérable», et assume : «Notre politique est plus restrictive, mais je préfère qu'on nous reproche cela plutôt que de voir fustiger un collègue parce qu'il aura mis en liberté un condamné qui commet un crime.»
Pierre Sermanson sait tout le mal que la plupart de ses collègues et la hiérarchie pensent de son service. Mais il se recule dans son fauteuil pour lâcher en souriant : «Je suis indépendant et inamovible. Cela déplaît, mais je resterai là jusqu'à ma retraite ».
Source : Libération