mercredi 21 février 2007
Fin de la Françafrique, autre politique?
Plusieurs indices montrent que la France se désengage en Afrique: il n'y a plus de ministère de la Coopération, mais un ministre délégué au Développement dépendant du ministre des Affaires étrangères; les flux financiers empruntent désormais le chemin des organismes multilatéraux comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international ou l'union européenne, ce qui exclut toute politique proprement nationale.

Bonne nouvelle ou pas? Le flux des immigrants en provenance d'Afrique qui ne cesse de croître montre en tout cas que la situation actuelle n'est pas viable. Pour enrayer cette mécanique infernale, deux solutions radicales méritent d'être considérées:

  • En aval, décourager les migrants en supprimant les diverses allocations sociales ainsi que le processus de regroupement familial.

  • En amont, mettre en oeuvre une mesure inspirée d'un constat de l'actuel directeur-général de l'OMC, Mike Moore: si l'occident supprimait les subventions versées à ses agriculteurs (la PAC), l'Afrique gagnerait en recettes d'exportations « trois à cinq fois toute l'aide au développement qu'elle reçoit et neuf fois les remises de dette qui lui sont accordées ».
L'idée est simple: supprimer les aides publiques aux uns et aux autres. On voit bien la difficluté de mettre en oeuvre ces mesures: elles seront dramatiquement impopulaires. C'est la raison pour laquelle ce sont certainement les meilleures.