dimanche 12 novembre 2006
Joey Starr faisait payer ses amendes à son homonyme
Pendant deux ans, un Didier Morville nancéen a du enrager contre la police nationale. Il recevait des amendes, pour des excès de vitesse et autres infractions au code de la route, qu'il n'avait bien évidemment pas commis. La combine a été découverte en 2003, mais a duré jusqu'en 2005 : c'est en fait le rappeur Joey Starr, de son vrai nom Didier Morville, qui faisait payer ses amendes routières à ce paisible Nancéen portant le même nom que lui.
L'ancien chanteur de NTM utilisait pour cela un faux permis de conduire. Il a été mis en examen en mars 2005 pour "usurpation d'identité et pour faux et usage de faux". Didier Morville (Joey Starr) a reconnu les faits. Avec ce faux permis, il a pu commettre des excès de vitesse, ou encore circuler dans les couloirs de bus au volant de grosses cylindrées.
"Plusieurs dizaines d'amendes"
La famille Morville de Nancy n'a été alertée qu'en 2003 par les premières saisies opérées sur ses comptes par le Trésor public et a aussitôt porté plainte avec constitution de partie civile. "La justice a mis un an pour établir qui était l'autre Didier Morville", indique Me Gérard Michel, avocat de l'homonyme lorrain. L'affaire concerne "plusieurs dizaines d'amendes", mais "le Trésor a cessé de saisir les comptes dès le dépôt de la plainte", a précisé l'avocat.
Les faits n'ont été révélés que samedi par le quotidien l'Est Républicain, après une audience à la Cour d'appel de Nancy qui doit déterminer quelle juridiction est compétente pour juger des infractions commises à Paris et à Marseille. La décision a été mise en délibéré au 7 décembre.
Source : lci.fr
L'ancien chanteur de NTM utilisait pour cela un faux permis de conduire. Il a été mis en examen en mars 2005 pour "usurpation d'identité et pour faux et usage de faux". Didier Morville (Joey Starr) a reconnu les faits. Avec ce faux permis, il a pu commettre des excès de vitesse, ou encore circuler dans les couloirs de bus au volant de grosses cylindrées.
"Plusieurs dizaines d'amendes"
La famille Morville de Nancy n'a été alertée qu'en 2003 par les premières saisies opérées sur ses comptes par le Trésor public et a aussitôt porté plainte avec constitution de partie civile. "La justice a mis un an pour établir qui était l'autre Didier Morville", indique Me Gérard Michel, avocat de l'homonyme lorrain. L'affaire concerne "plusieurs dizaines d'amendes", mais "le Trésor a cessé de saisir les comptes dès le dépôt de la plainte", a précisé l'avocat.
Les faits n'ont été révélés que samedi par le quotidien l'Est Républicain, après une audience à la Cour d'appel de Nancy qui doit déterminer quelle juridiction est compétente pour juger des infractions commises à Paris et à Marseille. La décision a été mise en délibéré au 7 décembre.
Source : lci.fr