jeudi 8 mars 2007
Histoire de SOS RACISME
Un livre publié en 1990 retrace la généalogie de l'association antiraciste par excellence: Histoire secrète de Sos-Racisme. Ce livre a été écrit par Serge Malik, membre fondateur déçu qui a rompu les amarres. Quand les antiracistes règlent leurs comptes, c'est très amusant. Petite synthèse....
Le grand patron et fondateur de SOS fut Julien Dray. Au début des années 80, ce dernier était trotskiste ; il fonda le Mouvement d’action syndicale (MAS). Mitterrand accourut pour donner sa bénédiction à la création de la nouvelle association, le président mit alors tous les moyens matériels et humains du parti à la disposition de SOS.
Pour le lancement de la spectaculaire association, il fallut trouver des slogans et des discours se rapprochant le plus possible des préoccupations quotidiennes des immigrés.Une histoire montée en toute pièce que « les potes » vont répéter à satiété va devenir la légende de la création de SOS. Elle met en scène Diego, un noir de l’association, présent dans une rame de métro. Une horrible vieille dame blanche cherchait son porte monnaie en jetant des regards accusateurs sur Diego. Puis tous les autres voyageurs fixèrent méchamment le pauvre Diego et des relents de lynchages se firent sentir. Heureusement que la vieille retrouva son porte monnaie ; cette histoire traumatisa le malheureux Diego qui annonça à ses « potes » son intention de rentrer au Sénégal. Les potes, pour garder Diego en France décidèrent de créer l’association « des potes » en la baptisant «Touche pas à mon pote Diego».
Le grand patron et fondateur de SOS fut Julien Dray. Au début des années 80, ce dernier était trotskiste ; il fonda le Mouvement d’action syndicale (MAS). Mitterrand accourut pour donner sa bénédiction à la création de la nouvelle association, le président mit alors tous les moyens matériels et humains du parti à la disposition de SOS.
Pour le lancement de la spectaculaire association, il fallut trouver des slogans et des discours se rapprochant le plus possible des préoccupations quotidiennes des immigrés.Une histoire montée en toute pièce que « les potes » vont répéter à satiété va devenir la légende de la création de SOS. Elle met en scène Diego, un noir de l’association, présent dans une rame de métro. Une horrible vieille dame blanche cherchait son porte monnaie en jetant des regards accusateurs sur Diego. Puis tous les autres voyageurs fixèrent méchamment le pauvre Diego et des relents de lynchages se firent sentir. Heureusement que la vieille retrouva son porte monnaie ; cette histoire traumatisa le malheureux Diego qui annonça à ses « potes » son intention de rentrer au Sénégal. Les potes, pour garder Diego en France décidèrent de créer l’association « des potes » en la baptisant «Touche pas à mon pote Diego».
Après les slogans et la légende, il fallut constituer le bureau et distribuer les rôles. SOS fut hiérarchisée en trois niveaux: le premier était le «palier des beurs» constitué de tâcherons délégués au ménage, à la préparation des victuailles, au gardiennage, au tri des badges, à la réception, et cetera. L’échelon d’au-dessus fut composé des « fondateurs » formant le bureau national (BN) où figuraient certains «beurs officiels». Enfin la tête de pyramide, triée sur le volet par Dray, fut constituée principalement par la garde prétorienne ayant fait le même parcours que lui : la fac, la ligue, le MAS, le PS et enfin SOS.
J. Dray plaça à la tête de SOS de nombreux membres de l’UEJF (Union des étudiants juifs de France).
Les fonctions des militants se limitaient à organiser des actions spectaculaires, des manifestations, des grèves, des « dîners parrains » et autres, à prendre contact avec la galaxie médiatique, artistique et intellectuelle, à préparer le journal Touche pas à mon pote, à toujours donner à manger aux médias et provoquer des « affaires » même avec des éléments peu fiables...
Les francs-maçons furent parmi les premiers alliés de SOS. Il y avait aussi des grands industriels proche du PS comme Christophe Riboud ou Pierre Bergé ; ils firent des dons et introduisirent SOS dans le monde des affaires. Mais l’aide la plus précieuse fut celle des trois organisations proches du PS : la MNEF, la FEN et la CFDT.
Les principaux collaborateurs de l’Elysée à SOS étaient Jean-Louis Bianco, Jacques Attali, Jack Lang et d’autres. Ils fournirent à SOS les «parrains» : Guy Bedos, Yves Simon, Simone Signoret, Coluche, Pierre Bergé, et cætera. De plus, SOS avait profité largement des services offerts par Gérard Colé et Jacques Pilhan, principales figures de communication de Mitterrand. Dès le début, Le Matin de Paris et le Nouvel Obs étaient acquis à la cause. Le mensuel Globe a été le plus fervent supporter des « potes ». Dirigé par Georges-Marc Benamou, un proche de Bernard Henry Levy (BHL), le mensuel a lourdement fardé l’association pour l’aider à ne pas être perçue comme une officine du PS.
Histoire secrète de SOS-RACISME, Serge Malik
J. Dray plaça à la tête de SOS de nombreux membres de l’UEJF (Union des étudiants juifs de France).
Les fonctions des militants se limitaient à organiser des actions spectaculaires, des manifestations, des grèves, des « dîners parrains » et autres, à prendre contact avec la galaxie médiatique, artistique et intellectuelle, à préparer le journal Touche pas à mon pote, à toujours donner à manger aux médias et provoquer des « affaires » même avec des éléments peu fiables...
Les francs-maçons furent parmi les premiers alliés de SOS. Il y avait aussi des grands industriels proche du PS comme Christophe Riboud ou Pierre Bergé ; ils firent des dons et introduisirent SOS dans le monde des affaires. Mais l’aide la plus précieuse fut celle des trois organisations proches du PS : la MNEF, la FEN et la CFDT.
Les principaux collaborateurs de l’Elysée à SOS étaient Jean-Louis Bianco, Jacques Attali, Jack Lang et d’autres. Ils fournirent à SOS les «parrains» : Guy Bedos, Yves Simon, Simone Signoret, Coluche, Pierre Bergé, et cætera. De plus, SOS avait profité largement des services offerts par Gérard Colé et Jacques Pilhan, principales figures de communication de Mitterrand. Dès le début, Le Matin de Paris et le Nouvel Obs étaient acquis à la cause. Le mensuel Globe a été le plus fervent supporter des « potes ». Dirigé par Georges-Marc Benamou, un proche de Bernard Henry Levy (BHL), le mensuel a lourdement fardé l’association pour l’aider à ne pas être perçue comme une officine du PS.
Histoire secrète de SOS-RACISME, Serge Malik
SOURCE: pasidupe, le blog