lundi 26 mars 2007
Gestion à la sauce Royal

Valeurs Actuelles vient de publier, sous le titre « L’enquête qui accuse. Régions : la facture socialiste » une enquête fort instructive et détaillée (6 pages) sur les impôts et les dépenses dans les 20 régions françaises dirigées par les socialistes, à partir d’un Livre noir des régions socialistes, dirigé par R. KAROUTCHI.

Ce sont pourtant les régions socialistes que Ségolène ROYAL donne en exemple comme une gestion qui anticipe ce qu’elle fera lorsqu’elle sera au pouvoir. Comme le dit madame ROYAL, la politique aujourd’hui se fait par la preuve. Voilà la preuve, en effet:

400 000 euros pour participer à la création d’un musée Salvador ALLENDE à Santiago du Chili (alors que le gouvernement chilien lui-même a donné 150 000 euros) (Ile-de-France).

380 000 euros pour doubler en breton les séries américaines comme Colombo (Pour en finir avec l’impérialisme du français sans doute) (Bretagne)

65 000 euros pour financer un spectacle de musique hip hop à Santiago du Chili, décidemment très à la mode (Ile-de-France).

30 000 euros comme participation au festival Ethical fashion show organisé par l’association Universal love (Ile-de-France) : l’amour n’a pas de prix.

30 000 euros pour faire une étude sur la façon dont le journal du conseil régional est perçue. Vraiment indispensable (Haute-Normandie).

400 000 euros pour la «défense des droits de l’homme» en Basse-Normandie. Sans doute les droits de l’homme socialiste.

10 millions d’euros pour créer un journal régional « gratuit » (Ile-de-France), sûrement pour chanter la gloire des élus socialistes.

1,9 million d’euros pour frais de réception (Ile-de-France), sans doute ce que les imitateurs de Jack LANG appellent « les cocktails onéreux » dont raffole l’ancien ministre.

18,5 millions pour louer des panneaux d’affichage pour la campagne de publicité du conseil régional (Languedoc-Roussillon) : cela ne comptera pas dans les dépenses de campagne.

4,3 millions pour mettre en place sur trois ans un nouveau logo (Pays-de-la Loire) : pour ce prix là, nous en aurions bien proposé une dizaine…

2 millions d’euros pour financer 180 emplois aidés (Limousin) : cela fait cher de l’emploi, sans parler des emplois détruits par le supplément d’impôt.

500 000 euros pour organiser une fête destinée à «développer le sentiment de mieux vivre ensemble» (Ile-de-France). Est-ce qu’on n’aurait pas mieux vécu ensemble en baissant d’autant les impôts ?

300 000 euros pour créer une équipe de cyclisme professionnel (Bretagne). C’est bien connu, jamais les sponsors privés ne financent d’équipes cyclistes, on attendait pour cela le Conseil régional.

110 000 euros pour une étude destinée à justifier la création d’une nouvelle entité administrative (Bourgogne). Ils ont raison, en France on manque «d’entités administratives».

Source: libres.org